6 janvier 2022 Non Par promos-gtdd
La résilience et les aléas des changements climatiques

La résilience et les aléas des changements climatiques

Les changements climatiques et la résilience Urbaine : How Résilience could impact our way of life ?Resilience urbaine Climatologie et politique climatiqueACTUALITÉS 

Le logo représente un vélo puisqu’à travers cet article, je souhaiterais sensibiliser mes lecteurs sur les aléas des changements climatiques a travers un parcours initiatique via des expériences menées dans différentes villes, les recherches scientifiques et les solutions pouvant être mises en place. 
La deuxième partie se focaliserais plus sur la présentation des aléas climatiques, leurs fréquences et comment la résilience permet de faire face à ces aléas. 

qui suis-je ?

Je me nomme Benjamin Shorer, je suis en Master gestion territoriale du développement durable À L’Université de Bordeaux Montaigne. J’ai étudié pendant 4 ans à Montréal et travaillé pendant 2 ans, de Janvier 2014 a Aout 2020. Je suis passionné par l’Urbanisme et plus particulièrement par la résilience urbaine et les aléas que peuvent causer les changements climatiques. 

Climatologie

30 nov. 2019

L’étude de la climatologie moderne se fait essentiellement dans une perspective planétaire. Les principaux outils qu’utilisent les climatologues sont les modèles informatiques de l’atmosphère, des océans et des terres émergées, et les données provenant d’observations par satellites (voir SATELLITE ARTIFICIEL). 

Les autres branches comprennent la climatologie descriptive, la climatologie synoptique, qui analyse les observations météorologiques prises simultanément à différents endroits, et la climatologie appliquée, qui rend les renseignements climatiques (voir CLIMAT, INFORMATION SUR LE) accessibles aux ingénieurs, planificateurs, vacanciers, etc. Les climatologues s’intéressent également à la possibilité que l’activité humaine influe, délibérément ou non, sur le climat.

La climatologie est l’étude du climat, c’est-à-dire des conditions moyennes et extrêmes du temps, sur une longue période de temps. On peut aussi la définir comme l’étude des échanges énergétiques dans le système Terre-atmosphère. En raison de la multitude d’éléments en interaction sur la Terre (p. ex. énergie solaire, océans, glaciers, régions de végétation, composition atmosphérique), la climatologie moderne est une science multidisciplinaire. La complexité du climat de la Terre est presque certainement due à la coexistence des trois phases de l’eau (vapeur, liquide et glace) et à la manière dont elles interagissent avec le rayonnement. Les deux principales branches de cette science sont la climatologie physique, qui cherche à comprendre les principes des échanges de masse et d’énergie entre la Terre et son atmosphère, et la climatologie dynamique, qui examine les facteurs influant sur le climat.

Source : https://thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/climatologie

https://storymap.knightlab.com/edit/?id=urban-resilience-and-climate-change-around-the-world

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Les changements climatiques et la résilience Urbaine : Définitions, contextualisation et fonctionnalités 

La Résilience Urbaine :

La résilience se défini comme étant l’utilisation des ressources de manière respectueuses, aptitude des différents systèmes (éco, sociale, physique) à se reproduire dans le long terme en s’adaptant et se renouvelant. 

Selon Marc Pelling « c’est la capacité à s’adapter à un danger, à en gérer ou éviter les conséquences négatives. Elle peut se retrouver dans la construction de bâtiments résistants aux dangers ou celle de systèmes sociaux préparer aux crises » à favoriser par une stratégie concertée d’anticipation des risques et d’adaptation aux aléas naturels. 

« La ville résiliante fonde son action sur des indicateurs et des méthodes collaboratrices répondant aux enjeux de contextes locaux spécifiques, dans une visée d’adhésion inclusive des acteurs politiques et économiques, mais aussi des professionnels et des habitants. »

Le développement Durable :

La définition sur laquelle tout le monde s’accorde est la suivante : un développement qui réponds aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Un développement respectueux, solidaire de l’environnement et équitable. 

Le développement durable englobe la sphère sociale, environnementale et économique afin d’aboutir à une gouvernance durable (basée sur une participation inclusive, des initiatives citoyennes et l’inclusion des pôles décisionnels). La sphère sociale inclue la mixité sociale et l’appartenance à notre société. La sphère environnementale se préoccupe de la réduction des GES, des plans de gestions des matières résiduelles, de l’optimisation des espaces ainsi que la mise en valeur de la biodiversité. 

Le développement durable est également perçue comme un paradigme, c’est un principe intégrateur visant à identifier les variables d’harmonisation tel que les acteurs capables de réguler les objectifs, d’intégrer dans leur politiques la viabilité des ressources en les associant à une efficacité allocative sur le long terme via un capital naturel. 

L’aménagement de l’espace représente une des solutions permettant d’identifier et de palier les inégalités dans la distribution territoriale en associant les avantages et les coûts environnementaux des actions humaines. 

La ville résiliante :

La ville résiliante est donc l’association de tout ces principes, afin de repenser nos pratiques actuelles en y intégrant une cohérence sociale, économique, environnementale et spatiale, afin de tendre vers une spatialité maitrisée du foncier, des circuits cours et durables et des différents enjeux ruraux et urbains. 

La réinsertion des friches et leurs transformation dépend aussi de nos choix et de nos objectifs. Il faut distinguer deux types : 

  • Les friches industrielles : il s’agit d’ancien sites industrielles (entrepôts, décharges) abandonnés ou sous utilisés : sites vacants ou bâtis souvent contaminés par des produits chimiques ou autres. 
  • Les friches urbaines : terrain à l’abandon en milieu urbain, attendant un réemploi hypothétique. Elles peuvent se situer en périphérie urbaine ou à l’intérieur de bâti urbain. 

Comment évaluer les risques et quelles sont les fonctionnalités de la résilience

source : https://twi-terre.net/index.php/cartes/14-carte-de-la-vulnerabilite-mondiale-au-changement-climatique-2013

Conclusion :

Cet article permet de mettre en exergue les impacts des changements climatiques et les solutions existantes pour y palier. 

La résilience urbaine représente une des solutions pouvant être mise en place. 

La sensibilisation sur les impacts climatiques la modélisation de constructions résilientes avec l’association des principes du développement durable peuvent permettre une prise de consciences collectives. et aboutir à une modification profondes de nos modes de vies au coeur de notre société. 

L’Or vert une solution face aux changements climatiques

Even a child knows how valuable the forest is. The fresh, breathtaking smell of trees. Echoing birds flying above that dense magnitude. A stable climate, a sustainable diverse life and a source of culture. Yet, forests and other ecosystems hang in the balance, threatened to become croplands, pasture, and plantations.

Breathtaking way to tackle climate change

Les forêts, un poumon vert pour une planète en rémission du cancer : un traitement indispensable pour réduire l’impact des GES.

La forêt le rôle d’une forêt primordialImpacts anticipés des changements climatiques 

La forêt : 

les grands biomes :

Les écosystèmes forestiers représentent le type de végétation le plus répandu et le plus diversifié du globe. 

On rencontre sous la plupart des latitudes différents biomes forestiers :

  1. La forêt tropicale sempervirente ( à feuilles persistantes)
  2. La forêt tropicale caducifoliée
  3. La forêt sempervirente méditerranéenne 
  4. La forêt tempérée caducifoliée
  5. La forêt boréale
distribution géographiques des Biomes terrestres

La forêt équatoriale sempervirente

Il existe 5 strates principales :

  1. Arbres géants (dépassant 50m de hauteur)
  2. Voûte forestière (conopée), constituée d’arbres à couronnes arrondie vers 25 à 30 m
  3. Strate continue ou non d’arbres plus petits, souvent à couronne conique entre 15 et 25 m
  4. Strate buissonnante peu développée lorsqu’il y a peu de lumière, consistants en buissons, jeunes arbres, hautes herbes et fouragères
  5. Strate herbacée clairsemée à espèces sciaphiles (aimant l’ombre) 
exemple de biome le plus productif de la terre : la forêt pluviale de Bornéo

Le rôle d’une forêt primordial :

Les écosystèmes forestiers

  1. Il s’agit d’un complexe multitrophiques
  2. Fournissent des services écosystèmiques importants
  3. Régis par de nombreux processus en interaction à différentes échelles spatiales et temporelles
  4. Variables et sensibles aux changements globaux
  5. Synergie mal comprise entre les processus 
  6. Exigent souvent de faire de la modélisation afin de prévoir et de comprendre sont fonctionnement 

Les services écosystèmiques :

  1. De prélèvement (exemple le sirop d’érable et la production de bois)
  2. De régulation (eau, climat et pollinisation)
  3. Culturels (Écotourisme, récréation, valeur spirituelle)
  4. Auto-production ( Biomasse, habitat et formation des sols)

Impacts anticipés des changements climatiques

Les changements climatiques engendrent des conséquences sur le cycle hydrologique et sur la fréquence des feux de forêts en Amazonie, risquant ainsi d’amplifier le processus de déboisement.

À l’époque préindustrielle, la température moyenne globale a augmenté de 0.8°C et devrait, selon le 5ième rapport du GIEC publié en 2013, croître de 0,3 °C à 4,8 °C d’ici 2100.

Le processus de déforestation de la région risque d’accroître le problème :

La couverture végétale intervient de façon fondamentale dans la régulation du cycle de l’eau. Le mécanisme d’évapotranspiration permet en grande partie de maintenir localement l’humidité en Amazonie, et donc fournit de l’eau en abondance à des milieux loin des océans / loin à l’intérieur des terres (Spracklen, Arnold et Taylor 2012; De Lacour, 2012). 

70% des précipitations des forêts tropicales résultent de la précipitation de la vapeur d’eau issue de l’évapotranspiration de la végétation, la diminution du couvert forestier risque forcément d’affecter le niveau moyen de la pluviométrie en Amazonie (Weissenberger et Sampaio da Silva, 2010;  Pasquis, 1999). 

Les épisodes de El niño tendent à se multiplier en cette époque de changements climatiques. L’incidence des feux de forêt risque donc certainement d’augmenter dans les prochaines années. 

Sur 69 espèces d’arbres étudiées, près de 43% de ceux-ci pourraient disparaître suite à l’assèchement du bassin amazonien. L’agriculture de subsistance risque fort potentiellement d’être affectée par les changements climatiques. 

Les populations locales seront obligées de migrer ou de s’investir dans un autre secteur pour pouvoir répondre à leur besoin, ce qui risque d’accroître la pression sur les ressources de la région. Toutefois il est très important de prendre en compte ces potentialités dans la gestion des forêts tropicales amazoniennes, afin d’atténuer les impacts potentiels des changements climatiques sur l’Amazonie et d’envisager des stratégies d’adaptation.

Voici quelques prédictions du CNRS concernant les impacts de la déforestation à l’horizon 2030 en Amazonie.

Prédiction n*1

source : http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/08la_biodiversite_en_amazonie_ap_bp.pdf

Prédiction n*2

source : https://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjM1OmVnd3XAhXrcd8KHceoAz0QjRwIBw&url=http%3A%2F%2Frstb.royalsocietypublishing.org%2Fcontent%2F363%2F1498%2F1737&psig=AOvVaw13C7fnImNbnDnLU-pFTy_G&ust=1511819529155007

Prédiction n*3

Source : http://www.futuretimeline.net/21stcentury/2050-2059.htm#.Whs5KsZ7Tox

Pour conclure :